Rassembler les indépendants

par | 27 Jan 2020 | 0 commentaires

Je pense que la majorité des personnes qui travaillent à leur domicile sont des indépendants, mais pas que. Il existe de plus en plus de salariés qui travaillent exclusivement en « télétravail », formule très poétique pour expliquer simplement que l’on ne se déplace plus quotidiennement jusqu’aux bureaux de son entreprise pour travailler. Quel que soit finalement l’endroit où l’on travaille réellement, on peut être identifié comme indépendant ou salarié télétravailleur. Car quand on ne travaille pas dans un bureau, cela ne signifie pas nécessairement que l’on travaille à son domicile, il existe bien d’autres options. Mais ce travail isolé, libre, concerne aussi d’autres professions, mais ce n’est que partiel dans ce cas. Je peux citer par exemple, les professeurs qui corrigent leurs copies et préparent souvent leurs cours chez eux. Mais c’est aussi le cas des étudiants qui travaillent aussi chez eux en dehors de leurs cours. Un grand nombre de créatifs et d’artistes sont aussi dans ce cas là. Bref, cette situation concerne de plus en plus de personnes, c’est un fait.

Le constat est donc évident, le domicile devient un endroit où l’on travaille de plus en plus, que l’on y ait une pièce dédiée ou non. L’entreprise ou le lieu professionnel dédié perd donc du terrain devant ces travailleurs libres de travailler où et comment ils l’entendent. Et cette tendance, massivement soutenue par le développement des outils numériques qui favorisent le travail à distance, semble s’accélérer. On gagne en confort de vie et en temps de transport ce que l’on perd par moment en relations sociales car le travail à domicile, à plus forte raison lorsqu’il est exclusif de tous déplacements, isole. Moins de relations sociales et d’échanges sont alors possibles. Mais pourtant, travailler à domicile n’ implique pas un isolement total. Ces travailleurs reconnaissent souvent une plus grande efficacité liée à une plus grande capacité à se concentrer mais il doit aussi y avoir des temps de pause, de respiration et de mise en perspective. Et dans ce cas, c’est souvent plus profitable avec d’autres personnes qui partagent les mêmes problématiques que seul devant sa tasse de café.

J’ai été frappé ces derniers temps, justement depuis que je travaille moi-même à mon domicile, de constater qu’il y avait une communauté de pensée qui s’établissait avec ceux qui partageaient les mêmes réalités organisationnelles. Sans forcément exercer le même métier, c’est à chaque fois quand j’ai dit que je travaillais à mon domicile qu’il y a eu une réaction positive de sympathie dans la discussion. Une forme de « Ah oui, toi aussi ?! »

Je me suis donc dit, au fil de ces rencontres que si cet état de fait était vue par mes comparses comme un critère de rassemblement, bien au delà des professions ou d’autres réalités organisationnelles anecdotiques, il faudrait en faire quelque chose. Il n’existe pas, à ma connaissance, de sites qui parlent de ces nouvelles réalités ou qui traitent des connaissances sur le sujet.

Je réfléchis donc à la meilleure manière de fédérer une communauté autour de ces nouvelles formes de travail, de cette nouvelle réalité mondiale. À suivre…

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